Ici, les crèches sont en pleine rue pour que tout le monde en profite. Joyeux Noël à tous...
mercredi 26 décembre 2007
Ce que vous avez raté
Et dont on n'a pas de photo...
Les p'tits vendeurs de guirlandes de noël qui s'en enroulent comme si c'était des écharpes, les bonhommes de neige peint sur des vitrines qui n'ont jamais vu l'ombre d'un flocon, les pères noël gonflables Made in China en vente à tous les grands carrefour, le repas du réveillon en terrasse et en T-Shirt, les moules de Bouchot et le cobe de Bufon (antilope) au menu, les pétard qui claquent un peu partout dans le nuit...
Vraiment, Noël ici, ça a quelque chose de merveilleusement surréaliste...
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Mieux qu'un nain !
Pour Noël, Bérangère nous a offert ce superbe cameraman. On avait tous les deux flashé dessus et il donne terrible dans le jardin. Merci Béran !
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vendredi 21 décembre 2007
jeudi 13 décembre 2007
Hommage à Norbert Zongo

- Affaire Norbert Zongo : depuis neuf ans, le gouvernement cherche à masquer la vérité (Reporters Sans Frontières)
- Norbert Zongo, 9 ans après : En attendant de "nouveaux éléments" (Sidwaya)
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mardi 11 décembre 2007
Fête de l'indépendance !
En ce 11 décembre, le Burkina Faso fêtait ses 47 ans d'indépendance. Pour l'occasion, un grand défilé 'civil et militaire' a été organisé dans les rues de Ouaga.
A l'époque de la révolution (comprenez les années Sankara), la fête de l'indépendance avait été supprimée car considérée comme trop connotée, rappelant paradoxalement l'impérialisme occidental. La date du 11 décembre n'était plus vraiment fêtée depuis, contrairement au 4 août, date de la Révolution Démocratique et Populaire de 1983 et considérée comme jour de fête nationale.Mais allez savoir pourquoi, le bon Blaise -qui pour rappel, était un des acteurs principaux de la révolution- a décidé de la remettre au goût du jour.
Les contestations n'ont évidemment pas manqué de fuser, notamment du côté des sankaristes : "La décision du gouvernement de commémorer le 11-Décembre avec faste est une décision comique. C’est vraiment de la comédie.{...} . En réalité, ces trouvailles visent des desseins inavouables. Le premier dessein condamnable, c’est de chercher coûte que coûte, vaille que vaille, à masquer les activités du 13 décembre qui sont les activités commémoratives du 9e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. Ensuite célébrer avec faste, cela suppose qu’il faut beaucoup d’agent. Le chiffre officiel avancé est estimé à 500 millions de FCFA. Je pense que ce n’est pas opportun." dixit Me Bénéwendé Sankara sur Le Faso.net (voir article ci-dessous).
Du côté de Congrès pour la Démocratie et le Progrès(CDP), parti au pouvoir, le député Achille Tapsoba salue l’influence de cette fête sur le sentiment d'identité nationale : C’est une décision, très juste, salutaire, dans la mesure où l’abandon de ce caractère festif et même de l’éclat pouvait nous amener progressivement à perdre les couleurs de notre pays, l’identité nationale qui nous réunit tous dans cet espace géographique qu’on appelle le Burkina Faso. Je pense que c’est une bonne chose que d’avoir enfin rétabli l’ordre des choses. {…} La commémoration de cette date permet également à la jeune génération de renouer non seulement avec la compréhension de l’importance de cette commémoration mais aussi quelle puisse être le vecteur pour continuer à porter le fils conducteur de l’unité nationale de génération en génération.
Tout ça pour dire que votre serviteur, aussi, était de la partie et vous a ramené quelques photos du défilé dont certaines plutôt surprenantes. Le mélange des militaires armés, des chars d'assauts avec les tracteurs agricoles et les écoliers défilant au pas militaire donnait à l'ensemble un p'tit air autoritariste mais une fois le cortège passé, le joyeux bordel des rues de Ouaga a vite repris ses droits. Ouf !
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Elo dans le Sahel
Si j’ai eu à un moment quelques doutes sur notre projet de lutte contre la malnutrition (oui, oui, je me suis posée des questions quant à notre intervention à gros moyens, quant à la manière, les méthodes), là je peux vous dire que je n’en ai plus aucun quant à l’utilité du projet !
Le Sahel est une région aride, où des herbes jaunes grillées par le soleil jonchent le sol. Parfois, un épineux apparaît au milieu de ce paysage désertique. Après 3h30 de « goudron » pour atteindre LA ville du sahel où on trouve 2 auberges et 2 restaurants (avec du riz gras ou du riz sauce uniquement), notre gros 4*4 s’est embarqué sur la piste. Heureusement que nous l’avions ce 4*4 car sans cela, nous ne serions pas passés à travers les routes déviées dans le sable et les ponts détruits par les pluies torrentielles qui se sont abattues en août dernier. Au bout de 2h de piste, nous atteignons Sebba, le chef lieu de la province du Yagha.
Pas d’avion, pas de fleuve, pas d’hélico, pas de train, rien, rien d’autre que cette piste permet d’atteindre cette petite « ville ». De sorte que les habitants de ces régions vivent presque en autarcie (surtout pendant la saison des pluies quand la route est coupée). Ils ne peuvent manger que ce qu’ils cultivent et croyez-moi, on a du mal à croire que quelque chose puisse pousser dans ces sols.
Le mil est la seule céréale qui parvient à pousser. Pas un fruit n’accompagne le repas du midi composé de riz gras (riz ayant cuit dans le jus de gras de la viande), et du tho le soir avec une sauce à la viande et un zeste de concentré de tomate. On comprend qu’il y ait des carences en vitamines dans l’alimentation des populations.
De plus, les récoltes sont annoncées très mauvaises cette année, à cause d’une saison des pluies capricieuse. Dans trois mois, il n’y aura plus rien à manger, nous a-t-on dit…
Et les premières victimes sont les enfants, les femmes enceintes et allaitantes… voilà donc notre utilité ! Notez bien que ce problème semble être culturel car parmi mes 3 compatriotes de mission (M. Bakyono, membre du Conseil d’administration de la Croix-Rouge Burkinabè, Idrissa Ouedraogo, chef du projet, et Lassané, notre super chauffeur), pas un n’a envisagé de manger un seul fruit ou légume…
Alors, si même les plus éduqués de la société burkinabè ne s’alimentent pas très bien, je pense qu’au niveau des campagnes où les aliments se font encore plus rares, il va sans dire qu’il existe de gros problèmes de malnutrition !
Dans chacune des trois provinces que nous avons visitées, le Comité provincial de la Croix-Rouge nous attendait de pied ferme sous le baobab de l’auberge, ou dans une "cours intérieure", très courante ici. Une dizaine de volontaires Croix-Rouge, motivés, enthousiastes ainsi que nos deux agents techniques engagés par le projet (un animateur et une infirmière) étaient là également. Les réunions que nous avons tenues avec les équipes Croix-Rouge et les autorités (Le Maire, le Médecin chef de district, etc) étaient très intéressantes. Tous s'accordent à dire que ce projet est indispensable vu la situation nutritinnelle du pays.
Après une petite semaine de pause à Ouaga pour gérer les 18.000 démarches à faire pour faire avancer le projet, nous repartons ce samedi, vers le Sud-Ouest du pays pour visiter 4 autres provinces où nous intervenons. Et ceci avec la même équipe de choc ! 3 hommes et moi. Sacrée équipe, on se marre bien...
En tous les cas, ça fait du bien de sortir de Ouaga, de découvrir le « vrai » Burkina des campagnes !
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lundi 3 décembre 2007
Photos de notre voyage dans l'est du Burkina

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